L'histoire de la prothèse de hanche (PTH) remonte à la fin du siècle dernier, en 1890, lorsque Thémiclos VON GLUCK implantait de l'ivoire dans une hanche porteuse d'arthrose. C'était le début de nombreuses implantations avec des matériaux aussi variés que l'ébène ou la bakélite. Malheureusement, un taux élevé d'infection conduisait à rechercher de nouveaux types d'implants non toxiques capables d'assurer la longévité de la prothèse de hanche.
VISUEL 3 : La cupule est fixée dans le bassin par impaction
C'est en novembre 1962 que Sir John CHARNLEY développa le concept de «Low Friction Arthroplasty», qui signait le véritable essor de la prothèse de hanche. Il cimentait une cupule en polyéthylène de haute densité, articulée avec une tête prothétique en acier.
Cette révolution dans la chirurgie prothétique de la hanche était à l'origine de très bons résultats à court et moyen terme avec un taux de survie dépassant 80 %. Malheureusement, à long terme une usure et une migration de la prothèse survenaient fréquemment. La longévité des PTH conditionnée par cette usure, notamment chez les personnes jeunes et/ou actives était donc limitée. C'est pour cela que d'autres concepts ont vu leur essor. En France, la fixation sans ciment débutait dans les années 1970 lorsque Robert JUDET mit au point sa prothèse «Poro-métal» (tige fémorale et cupule cylindrique à revêtement poreux).
VISUEL 6 : Cupule de prothèse de hanche fixée dans le bassin
VISUEL 7 : Tige fémorale fixée dans le fémur
VISUEL 8 : Tête de la prothèse qui se fixe sur la tige avec une cupule fixée dans le bassin
VISUEL 9 : Prothèse de hanche avec la tige, la tête et la cupule en plastique.